Le pottok est une race de poneys installée au Pays basque depuis des millénaires. « Pottok » signifie « petit cheval » en basque, et son origine remonterait au Paléolithique. Il présente d’ailleurs des ressemblances avec les chevaux des peintures rupestres découvertes dans les grottes de la région .
Petit et robuste, le pottok a été utilisé pendant des siècles par les habitants du Pays basque pour les travaux agricoles, dans les mines de charbon de la région et du Nord et de l’Est de la France, mais aussi dans la contrebande entre la France et l’Espagne.
Peu à peu une sélection a été établie: les poneys de robe sombre partaient dans les mines alors que les pottoks de robe pie (tâches blanches sur une couleur) étaient vendus à des cirques ou à quelques riches propriétaires. Ce n'est que plus tard que les maquignons se sont intéressés au pottok, pour sa docilité et surtout sa robe pie qui le rendaient attrayant pour les centres équestres.
Aujourd'hui, chaque Pottok a son propriétaire et il est de tradition chez les éleveurs de donner à ses enfants une pouliche, qui procurera par la suite un petit pécule.
Les pottoks vivent en semi-liberté en troupeaux d’une vingtaine de juments et d’un étalon, sur les versants de 4 montagnes basques : la Rhune, l’Artzamendi, le Baïgura et l'Ursuya. Une à deux fois par an, les éleveurs effectuent une vérification des naissances, une vermifugation et un déparasitage.
La physionomie du pottok lui permet de résister aux conditions difficiles de l’altitude : une petite taille pour être moins exposé aux intempéries, un crin fourni et un pelage abondant pour résister au froid, des membres forts et de petits sabots durs pour avoir accès aux lieux les plus reculés.
Le pottok se nourrit d'ajoncs, de ronces, de glands ou de châtaignes. Il participe à l’entretien naturel de la montagne en nettoyant les coins reculés et inaccessibles !
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